Lycée Edouard Branly

Lycée Professionnel – La Roche Sur Yon

Pays de la Loire
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Les couturières sont mobilisées, en ces temps de pénurie, pour confectionner
masques et surblouses. Branly donne un très bel exemple de sensibilisation
solidaire.
Le Greta–CFA du site Branly de la Roche-sur-Yon confectionne des masques qui
seront à destination des élèves de Branly. Des surblouses devraient être cousues
pour répondre en partie à la demande du CHD.
Vendredi dernier, elles étaient une dizaine de stagiaires volontaires à préparer des
masques dans l’enceinte du lycée Branly.
« L’idée est de dire que, de toute façon, on va avoir besoin de masques,
surtout pour le déconfinement, ce sont des masques grand public. Ils vont
s’adresser prioritairement au personnel de l’établissement et aux élèves
» explique Lionel Razafindramboa, coordonnateur pédagogique du Greta-CFA de
Branly.
Les volontaires, environ une dizaine, viennent de La Roche, de Challans et de ses environs. «
Ça donne un sens à notre travail. Le premier jour, on était trois et maintenant tout le
monde est volontaire, c’est merveilleux » commente Caroline, une des deux formatrices.
Le travail, ils en ont, car il faudrait réaliser plus de 1000 masques pour les
apprenants de Branly (apprentis et stagiaires de la formation continue). En tout, ce
n’est pas moins de 1300 personnes, tous statuts confondus, qui gravitent sur le site
en temps normal.
« On fait des masques uniques. Il y a un gabarit pour les enfants qui ont un
visage plus petit » explique Stéphanie, l’autre formatrice.
Des surblouses pour le CHD
Après l’appel lancé par le CHD auprès de toutes les bonnes volontés, toute l’équipe
de volontaires est prête à faire fonctionner les machines à plein régime. Les
différentes étapes de production seront faites par un atelier de Montaigu, pour la
découpe, et ensuite, « on prendra le relais. »
Mais les deux formatrices rappellent que les volontaires sont stagiaires, c’est-à-dire
qu’elles apprendront le travail, ce qui mettra un peu plus de temps. Mais la motivation
est bel et bien là.
Sylvia, la solidarité commence près de chez soi.
Sylvia, 34 ans, est l’une des volontaires. La jeune femme, déborde d’énergie pour
venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Déjà, à titre personnel, elle fait ce qu’elle peut pour répondre aux demandes de
masque de son entourage. « Chez moi, à chaque fois que je fais des masques, je
les donne. » Elle en confectionne pour des amis, pour les voisins.
Malheureusement, Sylvia a été obligée d’arrêter sa production faute d’élastiques. «
C’est très compliqué d’en avoir. » Pourtant, « la demande est tellement forte
qu’on se sent obligé d’y répondre rapidement pour que les gens se sentent en
sécurité avec des masques. »
Elle espère que des particuliers, des entreprises, pourront lui en donner afin de
continuer à fabriquer des masques et à les distribuer gratuitement autour d’elle.

En attendant un heureux donateur, Sylvia s’est positionnée pour donner un coup de
main pour la confection des surblouses car « cela ne nécessite pas d’élastique. On
met des liens pour les manches. Je vais essayer d’en faire le plus possible. »
Un réseau de couturières bénévoles
Sylvia fait partie d’une plate-forme nationale Over the blues qui recense les
couturières bénévoles partout en France. Une antenne de Over the blues existe en
Vendée, et elle a créé un groupe sur Facebook elle rassemble les couturières
solidaires du département sur Saint-Germain-de-Prinçay Chantonnay, les Herbiers,
et la Roche-sur-Yon.
Un appel aux dons
Les couturières de Vendée lancent un appel aux dons notamment pour récupérer
des draps et des élastiques. Vous pouvez les contacter par mail
: overtheblues.contact@gmail.com
Tous mobilisés pour battre le virus à plate couture…